La numérotation des ancêtres selon Sosa-Stradonitz a fait ses preuves et est usuelle partout de nos jours.
Elle a été utilisée pour la première fois en l'an 1676 par le généalogiste espagnol Hieronymus de Sosa et plus tard par Stephan Kekulé von Stradonitz qui a vulgarisé la méthode en 1898.
Le principe de ce procédé de numérotation est simple :
Le probant, c'est-à-dire la personne de départ d'un tableau généalogique, est désignée comme numéro 1.
Dans la génération des parents, le père reçoit le numéro 2
et la mère le numéro 3.
Dans la génération suivante, le grand-père paternel reçoit le numéro 4
et la grand-mère paternelle le numéro 5,
le grand-père maternel reçoit le numéro 6
et la grand-mère maternelle le numéro 7.
Le numéro de chaque père est toujours le double du numéro de son enfant.
Le numéro de chaque mère est toujours le double du numéro de son enfant + 1.
Tous les ancêtres mâles (père, grand-pères, arrière-grand-pères etc.) reçoivent des numéros pairs,
tous les ancêtres féminins (mère, grand-mères, arrière-grand-mères etc.) reçoivent des numéros impairs,
et chaque couple d'ancêtres reçoit deux numéros qui se suivent.
Les numéros des personne de même ascendance résultent de la répétition, de génération en génération, de la multiplication par deux du chiffre de départ.
Par exemple pour l'ascendance de la mère (3) on obtiendra les chiffres 6, 12, 24 et ainsi de suite.
Les numéros 4, 8, 16 etc. de l'ascendance paternelle montrent de plus le nombre total de personnes appartenant à la génération considérée.
